[Critique] Mission: Impossible-Rogue Nation

Mission: Impossible – Rogue Nation, sortie le 12 août 2015

Un film de Christopher McQuarrie avec Tom Cruise, Simon Pegg, Jeremy Renner, Alec Baldwin, Ving Rhames et Rebecca Ferguson.

Bande-annonce :

Synopsis :

« L’équipe IMF (Impossible Mission Force) est dissoute et Ethan Hunt (Tom Cruise) se retrouve désormais isolé, alors que le groupe doit affronter un réseau d’agents spéciaux particulièrement entraînés, le Syndicat.
Cette organisation sans scrupules est déterminée à mettre en place un nouvel ordre mondial à travers des attaques terroristes de plus en plus violentes.
Ethan regroupe alors son équipe et fait alliance avec Ilsa Faust (Rebecca Ferguson), agent britannique révoquée, dont les liens avec le Syndicat restent mystérieux.
Ils vont s’attaquer à la plus impossible des missions : éliminer le Syndicat. »

Mon avis :

Dans ce cinquième opus, l’Impossible Mission Force (IMF) est de nouveau démantelée et doit désormais faire face à un groupe qu’un des personnages surnommera l’anti-IMF. On retrouve de nouveau le personnage d’Ethan Hunt, toujours incarné par Tom Cruise, qui se livre corps et âme dans son rôle. De Londres, en passant par Vienne, à Casablanca, les scènes d’action, les cascades et les courses poursuites se succèdent dans l’air, dans l’eau, comme sur la terre ferme, à un rythme haletant. Tous les codes de la saga Mission : Impossible qui ont contribué à son succès y sont respectés, des aspects du film d’espionnage, aux gadgets en tous genres et bien sûr des scènes d’action repoussant les frontières de l’impossible.

À ce propos, plusieurs vidéos vous montrent qu’en réalité les scènes semblent réelles, car elles le sont! En effet, la plupart ont été tournées sans effet spéciaux numériques. La scène d’ouverture absolument ahurissante est bien, sans effets ajoutés, tournée par Tom Cruise lui-même, comme toutes les scènes d’action. Pour les plus curieux, cette vidéo en est la preuve :

Ethan Hunt, qui s’est déjà retrouvé seul auparavant, est désormais soupçonné par les siens, et semble même sombrer par moments. L’IMF menacé de disparition, notamment par le directeur de la CIA (interprété par Alex Baldwin), il s’agit avant tout de réussir la mission. Ethan peut toutefois compter sur la force de son équipe composée de William Brandt, Benji et Luther Stickell. Le travail d’équipe apporte une essence unique au film et surtout de l’humour savamment dosé. Le personnage féminin, jusque là accessoire dans certains des précédents films, un peu comme la James Bond Girl, marquera toutefois les esprits avec le personnage d’Ilsa Faust (Rebecca Ferguson, vue dans Hercule), qui reste sombre et mystérieuse, que le spectateur soupçonnera, ne sachant pas à quel camp elle appartient. La question de la confiance se pose au sein du récit, envers les inconnus, mais aussi envers ses amis ou collègues. Les apparences sont parfois trompeuses et llsa passe d’ennemie à partenaire, occupant un rôle central et incarnant une femme mature, qui séduit par sa force de caractère. L‘incarnation du villain est tout aussi marquant, puisqu’il manipule Ethan et se pose comme un véritable adversaire.

Alors que la musique du générique résonnera dans votre tête après la séance, on est ravi de retrouver cette organisation dissidente dans cette suite qui manie habilement l’humour, suspense et action pour le plus grand plaisir du public.

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