Profanation, sortie le 8 avril 2014

Affiche critique Profanation

Un film de Mikkel Norgaard, avec Nikolaj Kaas, Fares Fares…

Bande-annonce:

Synopsis:
« En 1987, un double-meurtre défraye la chronique. Malgré les soupçons qui pèsent sur un groupe de pensionnaires d’un internat, la police classe l’affaire, faute de preuve… Jusqu’à l’intervention, plus de 20 ans après, du Département V : l’inspecteur Carl Mørck, et Assad, son assistant d’origine syrienne, spécialisés dans les crimes non résolus. Ensemble, ils rouvrent l’affaire qui les amène à enquêter sur trois des notables les plus puissants du Danemark. »

Mon avis:
Ne vous fiez pas à l’affiche, Profanation n’est pas un film d’horreur, mais un thriller qui pourra néanmoins vous glacer la sang par moments. Adapté du deuxième tome de la série du Département V, de Jussi Adler-Olsen, le film s’attaque à une oeuvre qui a fait ses preuves à l’écrit, avec plus de 10 millions d’exemplaires vendus dans le monde. Miséricorde, le premier tome, a aussi été adapté, et vous pouvez le découvrir en e-cinéma en VOD. Avec Profanation, choisi pour être diffusé au cinéma, on continue de suivre les enquêtes du duo Carl (Nikolaj Lie Kass) et Assad (Fares Fares). Je précise que je n’ai pas vu le premier et il n’est absolument pas nécessaire de le voir pour comprendre ce deuxième film. Il ne s’agit pas réellement d’une suite, même si on retrouve les mêmes personnages. Le film s’apparente d’ailleurs à une série, avec chaque opus consacré à une histoire individuelle. Le duo d’enquêteurs fonctionne bien, même si les acteurs du film sont pour la plupart inconnus du public français, sauf pour Fares Fares; chacun possède des traits de caractère qui les rendent touchants.

Critique Profanation

Critique Profanation 2

A ce duo s’ajoutent d’autres personnages telle que la secrétaire, qui ajoute une touche de légèreté par rapport au personnage grave de Carl. Alors que les enquêteurs penchent sur une nouvelle affaire, qui obsède d’ailleurs Carl, un bourreau du travail, on découvre d’autres personnages plus sombres, dont la violence est une forme de plaisir. Comme je vous le disais, si le film ne se rattache pas à l’horreur, certaines scènes sont néanmoins violentes, alors que le sujet de ce nouvel opus nous plonge dans une histoire d’amour, ou plutôt de passion, qui vire à l’obsession. Il s’agira d’un jeu de domination qui sera exercé alors que les enquêteurs tentent d’élucider le mystère. Généralement, je suis assez fan des histoires policières, et je n’ai pas lu le livre, donc je ne peux comparer; mais le film m’a déçue quant à la trame narrative qui ne laisse pas place au suspense. J’aime bien me mettre dans la peau de l’enquêteur et douter de tous les personnages pour trouver le coupable, que nous livre le film trop tôt, en offrant des flashbacks qui nous expliquent plutôt la transformation d’une jeune fille en bourreau et victime à la fois. Le film a pourtant connu un énorme succès au Danemark, et reste un bon thriller.

Critique Profanation 3

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