Le Grand jeu, sortie le 16 décembre 2015
Un film de Nicolas Pariser avec Melvil Poupaud, André Dussollier, Clémence Poésy et Sophie Cattani.
Bande-annonce :
Synopsis :
« Pierre Blum, un écrivain de quarante ans qui a connu son heure de gloire au début des années 2000, rencontre, un soir, sur la terrasse d’un casino, un homme mystérieux, Joseph Paskin. Influent dans le monde politique, charismatique, manipulateur, il passe bientôt à Pierre une commande étrange qui le replongera dans un passé qu’il aurait préféré oublier et mettra sa vie en danger. Au milieu de ce tumulte, Pierre tombe amoureux de Laura, une jeune militante d’extrême gauche; mais dans un monde où tout semble à double fond, à qui peut-on se fier ? »
Mon avis:
Inspiré de l’affaire Tarnac, offrant une vision du paysage politique français, vu de l’intérieur, une politique sale, avec des magouilles et même des meurtres et des gauchistes qui vivent à l’écart de la société, Le Grand jeu, c’est avant tout un jeu politique. Au-delà de l’aspect politique, le film met au coeur du récit l’histoire de Pierre, un homme perdu, qui se laisse empoter dans un complot, un homme qui erre dans des librairies, après un succès lointain, qui vit dans une chambre de bonne délabrée, qui suscite la pitié, qui est même parfois assez détestable, qui semble avoir renoncé à la vie.
C’est donc tout naturellement que la rencontre avec André Dussolier le marque. Ce dernier incarne à merveille un réel politicien, qui joue jusqu’au bout. Pierre tombera donc dans sa magouille, puisque le politicien profite de sa vulnérabilité. C’est ainsi également que Pierre se laisse naturellement séduire par Laura (Clémence Poésy) qui est à l’opposé de son personnage, croyant toujours en un monde meilleur.
Toutefois, ce monde gris qui nous est livré sous un rythme lent et monotone, régi par la politique, n’est qu’un prétexte pour parler de ce quarantenaire, toujours attaché à son ex. Le film évoque quelques idées intéressantes sur la nature de la politique en France ou la possibilité de refaire sa vie après un succès passé, mais ces idées sont abandonnées et le ton devient presque moralisateur.
Cinéma / musique, Loisirs | 2 commentaires |
Aurore
J’adore André Dussolier mais ce film ne me tente pas du tout.
Aicha
Je peux comprendre. Moi je ne suis pas hyper fan de l’acteur.