Mardi 2 octobre, j’ai eu la chance d’assister à un concert de Muse à l’Olympia, à l’occasion de la sortie de leur nouvel album The 2nd Law. Car oui, il fallait effectivement avoir un peu de chance pour accéder à la billetterie mise en place en deux sessions en ligne par Myticket et l’Olympia. Avant même l’ouverture de la vente, les deux sites étaient inaccessibles de part le nombre de personnes qui tentaient d’y accéder. Heureusement pour moi, j’ai attendu 45minutes seulement après l’ouverture de la vente à 10h pour acheter une place unique, alors que d’autres se sont acharnés vainement sur les sites pendant des heures.

Pour cause, Muse, le groupe qui fait fureur ces dernières années. A chaque annonce de concert, les billets s’écoulent en quelques minutes. Je les ai quant à moi découvert avant cet engouement médiatique qui les entoure désormais, très tardivement malgré tout, avec l’album Origin of Symmetry en 2001. Si vous ne connaissez pas vraiment ce trio britannique, vous avez certainement dû les voir lors des Jeux Olympiques 2012, leur chanson Survival étant l’hymne officiel de ces JO. Le groupe est en réalité formé dès 1994, et enchaîne depuis Showbiz en 1999 des albums à succès (Origin of Symmetry, Absolution, Black Holes and Revelations, The Resistance).

Pourtant, le groupe fait l’objet de nombreuses critiques récemment, notamment sur leur style de musique qu’on reproche être une copie des grands noms de la musique. Alors, j’ai envie de dire que comme chaque musicien le groupe puise dans leurs inspirations. On retrouve certainement des aspects de Radiohead, Queen ou Prince. Ce ne sont que des muses et pour moi, le groupe garde leur personnalité, malgré des albums très différents. D’ailleurs, les deux derniers albums sont très critiqués, et même par certains fans, qui trouvent que certes morceaux sont commerciaux et ont trouvé ridicule la collaboration avec la saga Twilight, où apparaît dans chaque film un morceau du groupe (Supermassive Black Hole dans Twilight 1, I Belong to You dans Twilight 2, Neutron Star Collision dans Twilight 3). Si le groupe s’apparente désormais à un groupe tel que Coldplay, par exemple, il est vrai que certains morceaux sont destinés à un public plus large, alors que ceux du début sont très sombres, et proches du hard rock. Désormais, le genre se rapproche plus du rock alternatif, avec des sons électroniques, puisant même dans la musique classique, certains morceaux étant seulement des symphonies; le groupe nous offre finalement une fusion des genres magnifiquement réalisée.
Si je ne vous parle jamais de musique sur le blog, c’est que je ne suis pas experte en la matière, et je suis très rarement marquée par des artistes, j’écoute certains morceaux et je passe à autre chose. J’entretiens toutefois un rapport particulier avec Muse, qui avec leur albums sombres, m’ont accompagnée pendant des moments importants dans ma vie. Je ne suis jamais partie aux concerts gigantesques qu’ils font lors de leur tournée en France à Bercy ou au Stade de France, car je trouve que c’est cher et on ne profite pas suffisamment du groupe. Par contre, j’ai eu la chance de les voir en 2010, lors d’un concert privé (il fallait gagner des places lors d’une chasse au « trésor » sur le site) au Casino de Paris, et j’étais fascinée par leur prestation sur scène.

Revenons donc à ce concert du 2 octobre, annoncé au dernier moment, et qui a eu lieu dans la mythique salle de l’Olympia.

Il fallait retirer son billet et un bracelet dès 10h, et à cette heure là, la file d’attente était déjà formée. Je ne suis arrivée qu’en début après-midi, où j’ai rejoint une connaissance dans la file, et au final j’étais bien placée en fosse, au second rang, pour finir au premier quelques minutes après le début du concert (photos prises sans zoom, avec un 50mm).

Que dire de ce concert alors? Selon moi, Muse est un des meilleurs groupes du moment à voir en live: le trio se donne à fond, surtout le chanteur-guitariste-pianiste Matthew Bellamy qui ne cesse de bouger, et de changer de guitare à chaque morceau.

En fosse, ça bouge, les fans dansent et chantent en choeur, alors que le groupe enchaîne pendant plus d’une heure des nouveaux morceaux et des anciens connus de tous les fans. Le temps passe à vive allure, on sort du concert avec les oreilles qui bourdonnent, un frisson qui parcourt toujours les corps, et l’album sera écouté en boucle pendant des mois! (quelques vidéos de très mauvaise qualité ici):


Ce concert était destiné à présenter la sortie du nouvel album (le 1er octobre), The 2nd Law, qui présente cette mixité des genres, avec certaines compositions instrumentales, mêlant morceaux calmes et d’autres donnant envie de danser.

Je vous conseille par ailleurs de regarder l’excellent clip Madness. Cet album innove avec Christopher Wolstenholme (guitariste) qui prend la place du chanteur avec Save Me et Liquid State. Matthew Bellamy avoue avec émotion que son père a aussi joué à l’Olympia, et c’est avec énergie que Muse a proposé une excellente performance à l’Olympia en ce 2 octobre. The 2nd Law, 9,99€ sur Itunes.

Related posts:



Cinéma / musique, Loisirs | 8 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

8 commentaires pour “Muse et The 2nd Law à l’Olympia

  1. aLive

    J’y étais aussi et quel concert !! Après plus d’un an de manque (depuis le Reading Festival) ça faisait du bien de les retrouver ! Maintenant j’attend Bercy avec impatience 🙂
    Malgré les mouvements de foule tu as de jolies photos, bravo !

    Répondre

    1. Aicha

      Oh, c’est super! J’étais au premier rang au final, c’est vrai que ce n’était pas évident pour les photos, et la plupart du temps j’ai délaissé mon appareil pour chanter et danser!

      Répondre

  2. Pingback: Petites choses #42 | Le blog de Kat

  3. Pingback: Ma playlist du moment | Le blog de Kat