L’Hypnotiseur, sortie le 8 mai

HYPNOTISEUR-affiche

Un film de Lasse Hallström avec Michael Persbrandt, Lena Olin, Tobias Zilliacus.

Bande-annonce:

Synopsis:
Un père de famille est assassiné brutalement; peu après, dans une maison de la banlieue de Stockholm, la famille de celui-ci est également retrouvé assassinée. Seul Josef, le fils aîné, est retrouvé vivant, mais blessé et dans le coma. On ne peut l’interroger, et l’inspecteur Joona veut absolument résoudre cette enquête. Le médecin lui suggère alors Erik Maria Bark, un hypnotiseur, le seul à être capable de communiquer avec l’adolescent. L’hypnotiseur est réticent à utiliser son don, mais fini par accepter, contre son gré.

Mon avis:
Après le succès du polar nordique avec Millenium, L’Hypnotiseur se propose également comme l’adaptation cinématographique du roman éponyme de Lars Kepler, le couple d’auteurs suédois (regardez donc la couverture du livre et l’affiche du film qui se ressemblent). Personnellement, je n’ai pas lu le livre et je ne peux comparer. Par contre, j’ai vu le film en VOST, ce qui m’a perturbée pendant les premières minutes, étant focalisée sur le suédois! Le film présente un protagoniste, qui apparaît clairement comme un personnage tourmenté, opposé à un excellent inspecteur, résolu à découvrir le coupable. L’Hypnotiseur met donc en scène un homme possédant un don, mais complètement brisé par son passé, avalant des somnifères et qui s’éloigne peu à peu de son épouse. Celle-ci incarne la femme perdue, dépassée par le comportement de son mari- et marquée par ses actions passées- et dont le seul bonheur est la peinture et son fils. D’ailleurs celui-ci devient une des raisons qui pousse Erik à utiliser de nouveau son talent d’hypnotiseur afin d’aider la police à résoudre l’affaire. Les séances d’hypnotisme avec le jeune homme sont teintées d’angoisse et de violence, frôlant l’horreur. Avant de découvrir pourquoi cette famille a été massacrée, on découvre pourquoi la famille d’Erik est brisée.

Hypnotisoren i regi av Lasse Hallstrom

Deux familles nous sont donc présentées afin de mieux éclairer les aspects de chacune d’entre elle, alors que l’interrogation sur le meurtre subsiste, pouvant avoir un lien avec une autre famille. Au fil des minutes, les personnages dévoilent des visages sombres; d’ailleurs l’atmosphère est loin d’être chaleureuse. Si la clarté semble surgir des paysages suédois, immaculés de blanc, ils restent toutefois glacial, fréquemment illustrés par des vues aériennes de la ville, comme l’ambiance provoquée par cette intrigue, dont l’issue reste toutefois prévisible. Au final, l’Hypnotiseur oscille entre le drame et l’horreur, et propose un thriller glacial avec une tension constante.

Hypnotisoren i regi av Lasse Hallstrom

Related posts:



Cinéma / musique, Loisirs | 3 commentaires

Répondre à Eeleesible Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

3 commentaires pour “[Critique] L’Hypnotiseur